Nous passons une grande partie de notre vie à l’intérieur, à la maison, au travail et à l’école ou dans les magasins et les restaurants, respirant un air pollué par un large éventail de substances d’origine naturelle et humaine. La pollution de l’air, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, constitue le plus grand risque environnemental pour la santé publique, car elle provoque des maladies à court et à long terme et peut réduire l’espérance de vie. C’est ce contexte peu reluisant qui explique le boom des purificateurs d’air.
Qualité de l’air : quelle différence entre santé et bien-être ?
Il existe de nombreuses définitions du bien-être, mais toutes ont en commun le fait de se sentir bien, sans inconfort majeur au quotidien. L’Institut du bien-être de l’Université de Cambridge définit le bien-être comme « des caractéristiques positives et durables qui permettent aux individus et aux organisations de s’épanouir et de prospérer ». C’est une mesure subjective de notre confort dans notre situation actuelle et dans notre vie en général.
La définition large de la santé inclut le bien-être, mais dans ce contexte, elle se réfère aux maladies et aux troubles qui nous rendent physiquement malades comme les infections, les allergies, la fatigue, les maux de tête et les problèmes respiratoires, cutanés ou visuels. Cela inclut tout naturellement la qualité de l’air que nous respirons. Malheureusement, l’air intérieur est jusqu’à quatre fois plus pollué que l’air extérieur, dans la mesure où les particules pathogènes et la pollution sont pigées entre quatre murs, notamment en hiver lorsque les volets sont généralement fermés.
Depuis les années 1980, nous avons de plus en plus conscience de l’effet de la qualité de l’air sur la santé et le bien-être des personnes. Le sigle « SBS », pour « Syndrome des bâtiments malsains », a d’ailleurs été développé par certains chercheurs pour définir des lieux de vie partagés dont les occupants affichaient des prévalences plus élevées de crises d’allergie et d’infections diverses et variées. Les symptômes du SBS sont très variables et ne peuvent souvent pas être liés à une cause spécifique, mais ils disparaissent lorsque la personne quitte le bâtiment incriminé. Les plaintes typiques sont les suivantes :
- Maux de tête ;
- Irritations des yeux, du nez et de la gorge ;
- Léthargie ;
- Fatigue mentale.
Quelles sont les causes de la mauvaise qualité de l’air intérieur ?
La qualité de l’air est déterminée par les conditions environnementales et la quantité de particules et de gaz polluants qu’il contient. Ceux-ci peuvent être d’origine biologique ou non biologique, naturelle ou humaine. Les pays industrialisés disposent d’un grand nombre de produits destinés à être utilisés à la maison et dans les entreprises qui émettent des produits chimiques et des particules volatiles dans l’air. Ces particules nuisibles se retrouvent alors piégées à l’intérieur, à moins de disposer d’un bon purificateur d’air et éventuellement d’un système de ventilation performant. Voici de nombreuses informations sur les purificateurs d’air.
Comme vous allez le constater, la pollution intérieure est portée par un large spectre de sources nuisibles :
- Contamination biologique : champignons et bactéries causés par la condensation et les matériaux humides, acariens et pollen de l’air extérieur. Si vous vivez dans un climat très humide, vous devrez sans doute investir dans un déshumidificateur, en plus de votre purificateur d’air ;
- La contamination biologique par l’homme et les animaux : les microbes d’origine humaine, par exemple, provenant des éternuements et de la toux, ainsi que les excréments et les détritus des oiseaux, des rongeurs et des cafards ;
- Composés organiques volatils (COV) provenant des éléments de construction : contreplaqué et panneaux de fibres, matériaux d’isolation, revêtements muraux et de sol en vinyle et en plastique, tapis et meubles rembourrés, adhésifs ;
- COV, ozone (O3) et particules provenant des produits industriels et ménagers : peintures, solvants, cires et vernis, désodorisants, produits de nettoyage des canalisations, imprimantes et photocopieurs, parfums, savons, matériel d’écriture et de dessin, produits en papier, aliments cuits, tabac et produits dégageant des vapeurs ;
- Contamination biologique et COV des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation : gaines et filtres contaminés, bacs de récupération sales, lubrifiants, réfrigérants, fuites de chaudières et de fours ;
- Polluants routiers et industriels provenant de l’extérieur : particules provenant des gaz d’échappement des véhicules et des usines, et pollution gazeuse telle que l’oxyde nitreux (NO2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de soufre (SO2) ;
- Radon : ce gaz radioactif est présent naturellement dans les roches et s’infiltre dans le sol jusqu’aux bâtiments où il peut s’accumuler et augmenter le risque de cancer du poumon.
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