« Ceci n’est pas un dauphin », c’est un livre
Un ouvrage collectif faisant suite à un premier livre intitulé Liberté pour les dauphins.
Celui-ci avait été publié en 2001, au terme d’une longue campagne qui se solda par la fermeture du delphinarium du Zoo d’Anvers et le départ des deux derniers survivants, Iris et Ivo, vers le delphinarium de Duisburg.
Ce nouveau dossier, publié en 2018, reprend l’histoire où on l’avait laissée. Il raconte ce qu’il advint des deux dauphins d’Anvers après leur départ en Allemagne et s’attache cette fois au sort des dauphins du delphinarium de Bruges, dans toutes ses dimensions, juridiques, historiques, économiques, artistiques et philosophiques.
Ce livre repose sur un constat : quels que soient les dossiers et les commissions auxquels Planète-Vie a participé durant ces vingt dernières années, les intérêts économiques ont toujours primé sur la protection des animaux.
Certes, des textes de loi existent, mais ils sont limités dans leur portée et les moyens pour les faire appliquer manquent.
L’homme est ainsi devenu responsable du zoocide le plus important que la Terre ait jamais connu.
Chaque année, 60 milliards d’animaux domestiques sont tués dans nos élevages industriels, près de 1000 milliards dans l’écosystème marin, et 30 % des espèces de la faune sauvage devraient disparaître d’ici 2050…
La situation qui prévaut pour les cétacés et les delphinariums en est un exemple flagrant.
Ce système aveugle, dénué de toute forme d’éthique ou de compassion, repose sur un fait juridique : l’animal est une « chose », relevant de la catégorie juridique du mobilier, et ce dans la plupart des ordres juridiques du monde. Or, si nous voulons réellement respecter la nature et les animaux, nous devons leur reconnaître une identité et des droits.
Prenant le dauphin comme ambassadeur, ce manifeste vibrant, appuyé par le monde artistique et de nombreuses associations, est un appel adressé à l’Homme et plus particulièrement à ses représentants politiques.
Accordez au monde vivant une catégorie juridique propre et indépendante de celles de l’humain et du mobilier, avec à la clé des droits qui permettront de changer leur destin.
Et le nôtre, car tout est lié.