Le toucher nous relie autant à notre intériorité qu’au monde qui nous entoure. La peau est réellement ce qui fait lien entre notre univers intérieur et notre contexte affectif, social, écologique, voire spirituel; elle est zone de contact et zone frontière, elle relie autant qu’elle délimite.
Or, il me semble que dans notre culture moderne, et principalement dans les grandes villes, nous sommes parvenus à créer l’isolement au coeur de la multitude. Beaucoup d’entre nous souffrent, parfois sans même s’en rendre compte, d’un manque viscéral et insidieux: le manque de l’autre, de la relation tactile, physique, humaine.
Ainsi sommes-nous reliés sur les réseaux sociaux, mais de plus en plus seuls devant nos écrans ironiquement appelés « tactiles ».
Et notre entité psychosomatique n’a de cesse de dénoncer ce manque avec ses « maux »: eczéma, psoriasis, hypersensibilité, nervosité, irritabilité, troubles du sommeil, angoisses, dépendances, dépression, etc. Non pas que ce manque en soit la seule cause, mais il y participe pour beaucoup, nourrit, amplifie et pérennise ces symptômes.
Or, de nombreuses études nous ont montré que le besoin d’être touché est incontournable si l’on veut parfaire son achèvement neurophysiologique et réguler son équilibre relationnel.
Le massage en conscience se situe donc au coeur de ce besoin fondamental.
En créant un cadre sécurisant et rigoureux, je vous propose d’explorer votre relation au toucher à travers une approche adaptée à vos limites et votre rythme propre. Vous pourrez alors déployer de nouvelles potentialités, une audace, une authenticité et une conscience susceptibles de renverser vos croyances limitantes et libérer davantage de liberté, notamment dans notre relation à l’autre.
Dans le cadre des séances, je serai donc attentif à rétablir une harmonie dans l’unité corps-esprit (les liens entre le vécu du corps et celui de la psyché) lorsque celle-ci a été entravée et à redonner la parole au corps, c’est-à-dire lui permettre de se manifester librement, à travers ses besoins, manques, limites, potentialités et ressources.
Au-delà de notre propre bien-être, je pense qu’explorer la manière dont nous touchons et nous laissons toucher renforce notre capacité à « vivre ensemble ». Car ne sommes-nous pas des êtres grégaires? Même dans nos moments de solitudes, parfois très utiles, ne restons-nous pas liés par un destin commun, celui de notre humanité?
Vivre ensemble au mieux de notre humaine condition, c’est tout le bien que je vous souhaite pour cette année nouvelle!
Chaleureusement,
Olivier Pilette
Prochains ateliers à Bruxelles:
Atelier d’initiation au massage du dos / 11 JANVIER
Atelier d’initiation au massage en conscience / 25 & 26 JANVIER
Atelier d’initiation au massage des pieds / 2 FEVRIER
Autres dates: www.enconscience.com